Comme on s'y serait attendu, la version imagée de "Y’a pas deux" suscite bien plus d'émoi que l'audio. Il valait absolument le coup d'attendre la période séparant les deux sorties.
C'est vrai, Kleef ne fait pas (encore) partie de l’élite de la musique urbaine au bled. Il n'en demeure moins cependant qu'on le classe volontiers dans le rang des artistes se positionnant au meilleur niveau de l'underground. Ni trop connu, ni trop peu connu.
Il est intéressant de remarquer le changement de personnalité urbaine qu'effectue Kleef. Il passe du rap à la chanson en l'espace de quelques mois. Plus important, sa musique est plus consensuelle et est une invite à la danse, danse en tout genre et de tout style. On apprécie alors le shaku des danseurs conviés à la célébration, et les déhanchées des ladies. Ah, ces déhanchées virevoltantes !
Ambiance feutrée bercée entre la lumière du jour et la lueur de la nuit sans oublier l'éclairage avec des lampes, le cadre se prête bien à une vidéo qui, on l'espère, marquera pendant longtemps l'actualité de Kleef. Une chose est sûre, il commence l'année de la plus belle des manières en sortant ce premier clip vidéo.
