« Le renforcement des valeurs humaines est notre citadelle » : C'est presque-là l'apostolat du slameur nigérien Damala. Par cette phrase il s'ouvre à l'autre, il ouvre sa voix à l'histoire de la Genèse, et nous plonge dans la nécessité de se souvenir, que, nous n'appartenant, qu'au même cordon natal, ombilical ; qu'au même livre de vie : le jardin d'éden. Et moi qui adjoindrais dans le sens de Damala : le jardin de paix.
En baignant « Paix universelle » d'un ton presque dévotionnel, Damala tente de se faire convaincant par ce qu'il y a de plus sacré en lui, de plus sanctificateur à travers le monde (en partant de son pays d'ailleurs connu pour être très croyant) : la foi.
Et peut-être, ne devrions-nous pas confondre religion et foi, parce que la paix, est appelée à se passer des différences, des pratiques, des peaux, des appartenances, des origines, des pays, mais se remplir plutôt, de la joie de la diversité, en tout, et pour tout. Aujourd'hui donc, « être frère et sœur d'Adam & Eve », semble « indéniablement » être « une précieuse perle » pour le slameur Damala, parce qu'en plus d'être « le talisman de la prospérité », c'est la preuve qu'une « communauté » commune, peut être instaurée et défendue par tous et pour toutes.
Ainsi, le premier single de ce slameur nigérien, est en quelque chose, l'œuvre d'un rêveur, d'un optimiste, c'est-à-dire un artiste dont le cœur, l'âme, et pourquoi pas la vie, est engagée pour un monde de liaisons, de conciliation, de concordance, d'unification, d'intégration, et de partage.
Et l'on parcourt en images, les quatre (04) minutes de « Paix universelle », comme « une colombe » traverse les territoires, sans craindre de devoir justifier sa présence, de devoir présenter des papiers, ou de devoir se prouver être d’ici ou de là. « Paix universelle » c’est donc une chanson-colombe. Des vers-colombes plutôt, qui nous donnent, à voyager et à propager l’amour grandissant des autres et de soi, partout où l’on va et vit. Au nom de la paix…
