C'est un artiste qui connait le besoin constant de perfectionner son art et de le rendre plus proche de ceux qui s'y frottent. C'est donc avec intelligibilité et dextérité qu'il innove avec un concept chargé du Noudjiwou et du rap. Willy Mignon faisant du rap. Une première, non ? Oui, mais en fait c'est du Kosso.
Si le Noudjiwou tirait peu à peu vers son apogée, Willy Mignon en tire un bout de fil et le combine à celui du rap, formant ainsi le Kosso. C'est là un concept accrochant dans "Yôyô". Et tenez-vous bien, aucune langue n'est impossible à y faire admettre : le fon, le français, le yoruba ; ça passe et ça casse ! Si le Kosso était repris par le plus grand nombre, on peut croire que ce sera l'un des hauts faits de l'an prochain.
Il y a toujours cette part de lui qui fédère le réel à l'imaginaire. Pourtant c'est là que réside toute la force de "Il faut réaliser". Il faut réaliser que le temps passe, la richesse est précaire et la pauvreté aussi. Autant bâtir un avenir tant qu'il est encore temps. Un futur qui peut bien se construire avec une « go moins chère ». Entre "farotage" et concrétisation, il vaut mieux choisir, et bien.
Disponible ici : Willy Mignon - Yôyô
et Willy Mignon - Il Faut Réaliser
