Les promesses électorales n'engagent que ceux qui y croient, d'après une expression adoptée dans la sphère politique. Oui mais lorsque ces promesses restent sans suite et ne deviennent que de simples mirages utilisés lors des campagnes électorales, il y a de quoi s'indigner. Encore plus lorsque le temps devient chaud.
Assurément il ne s'agit pas du temps au sens littéral, mais figuré. Autrement dit, il ne s'agit que de l'économie du pays. Il est un fait que de contrée en contrée, de pays en pays et de continent en continent, la période n'est que peu ou pas propice au développement d'une quelconque activité lucrative.
Ainsi le panier de la ménagère est vide à cause de son faible pouvoir d'achat, le médecin arrive difficilement à réaliser une seule injection le jour, le conducteur de taxi-moto roule sans succès à la quête d'un client qui voudra bien vouloir se déplacer, le menuisier du coin se plaint d'un manque de commande, etc. Des situations dans le genre sont visibles et vécues dans plusieurs pays à la fois. Et le Bénin n'y fait pas exception.
C'est en gardant une tunique d'artiste ayant pour mission de se faire porte-parole des sans-voix et plus loin de tout un peuple que ''Le temps est chaud'' de Adjidja a été composé. C'est peut-être une demande d'explication, une soif de nouveauté, un regain d'espoir, mais d'abord une clameur au changement. A quand la sortie d'impasse ?
