Au sommet, tout le monde veut y être. Qui ne rêverait pas d'avoir un compte en banque de plusieurs zéro, des véhicules par dizaine, des maisons par centaine (pourquoi pas ?), et surtout des admirateurs par milliers ? Tout le monde le veut, Ariel Sheney, aussi d’ailleurs !
Une fois au sommet, on prend de l'altitude sur tout et tous ses concurrents. Ce qui suppose être le premier, le leader. Mais c'est justement là le problème. La musique urbaine ivoirienne compte beaucoup de musiciens. Évidemment, Ariel Sheney est l'un d’entre eux. Affirmé être au "Sommet" suppose qu'il a pris de la hauteur sur tous les autres. Que deviennent alors ces derniers, entre autres, Arafat DJ ou Serge Beynaud, ou encore Bebi Phillip qui estiment, chacun, être le Messi ivoirien ?
Par ailleurs, de "Sympa" à "Sommet", quel fossé ! Ariel Sheney serait passé du ghetto à la cime. Remontada ! Difficile transition. Pénible ascension.
Et ce « comment prétendre aimer Dieu qu'on ne voit pas et haïr son prochain qui est devant soi », un coup de gueule ? Certainement. Mais à qui ?
