"Pile ou Face" : le difficile choix de Keurblaan

Imaginez. Un inconnu vous remet une pièce apparemment banale. Il vous invite ensuite à la lancer en l’air. Vous disposez de deux options : soit vous refusez, soit vous lancez la fameuse pièce. Seulement, avec cette dernière formule, vous ignorez ce qu’il adviendra. Que la pièce tombe sur pile ou sur face, vous ne savez absolument rien de ce qu’il en sera. Dites, vous, dans cette situation, que feriez-vous ?

En attendant de lire votre réponse dans les commentaires, laissez-nous vous présenter la vision de Keurblaan. C’est vrai, Keurblaan n’est pas un super-héros capable de deviner le futur. Il ne possède ni haki de l’observation ni art de divination. Pourtant, il semble posséder quelque chose d’unique, de particulier, et qui demeure cependant en chacun de nous : le courage.

Revenir de loin pour s’imposer

Le titre Pile ou face que propose Keurblaan n’est pas seulement une chanson pour vendre. Nous pensons qu’il s’agit plutôt de sa volonté de discuter avec lui-même, ou, pour être précis, de faire un procès avec ses choix.

En fait, du petit serpent qu’il a longtemps prétendu être, il est devenu un dragon. Dragon sur les scènes de spectacle, infatigable au microphone ; dragon dans les studios, auteur de grosses sonorités ; mais c’est aussi et surtout un dragon qui a dû se lancer vaille que vaille.

Ainsi, c’est dans une sorte d’audio biographie que nous plonge Keurblaan. Expert dans l’art de survivre coûte que coûte – on se souvient de Dodji – il peut affronter diverses situations. N’avions-nous pas tous pensé entre-temps que son absence musicale traduisait un trouble de personnalité ? Ne l’avions-nous pas plus ou moins classé dans les oubliettes un peu trop tôt ?

Même s’il estime avoir fait des choix difficiles, Keurblaan révèle qu’il n’avait pas d’autre choix que de faire un choix ! Oui, on sait que ça fait beaucoup de « choix », mais il le fallait.

Atteindre des objectifs définis

Après la brève présentation de son parcours marqué par les « coups bas et les faux frères », Keurblaan se recentre sur ses objectifs. « Ma vision est de bosser, de bosser, de bosser jusqu’à atteindre le sommet », affirme celui qui est signé par deux maisons de production. Pile ou face devient une thérapie par laquelle Keurblaan se console de son parcours et reconcentre son énergie sur ses prochains défis, notamment « rendre fière la maman », et sentir « l’odeur de la réussite ».

Puis il fait appel à l’auditeur, l’invitant à se joindre à sa quête. Dites, vous, si vous deviez lancer une pièce sans savoir ce qu’il adviendrait, que choisiriez-vous : pile ou face ? Dans le cas de Keurblaan, c’est du tout au tout ; du ça passe, ou ça casse. Et vous, quel choix faites-vous ?

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