Nous, nous l'avons découvert avec « Lucifer ». Un titre doublement troublant. Surtout quand on prend conscience du sens diabolique que peut revêtir cette appellation. A-t-on été réticent ? A priori, non. Plutôt curieux. Nous avons écouté les étincelles de cette voix hargneuse et tonnante. Une sorte de reggae imbibé de soul. Avec l'orchestration live, nous avons été subjugué et étions obligé d'aller vers son album : « Soul Is Heavy ». Le trouble qu'elle a semé en nous a alors continué. On ne sort pas de cette écoute pareil. On est non seulement stimulé, mais aussi on ressent les frustrations de Nneka nous frustré aussi. Ses chansons résonnent comme des avertissements, comme des mises en garde, comme des alertes. C'est ainsi qu'on comprend qu'elle soit elle-même inspiré par Bob Marley, Fela Kuti, Mos Def, Talib Kweli et Lauryn Hill. Et pour être une artiste à trouble, ses clips en témoignent.
