
Près de dix (10) ans en arrière, et le premier numéro "Bête de Bombe" naquit. Avec ce côté cinglé, débile, défoncé, détraqué qu'aime transcrire Disiz. Non pas parce qu'il a un esprit creux et insensé, mais surtout pour toujours incarner sa tendance à la personnification. Disiz aime à assumer des rôles. Faire dire ses troubles, à travers des personnages. Et au fil de sa carrière, chaque « Bête de bombe » a connu, des évolutions, et des réorientations artistiques. A ce propos, la « 6 », la « Bête de Bombe 6 » est imprévisible. Elle commence hardcore, et nous nage dans une double variation du hip-hop. Dans le style comme dans le flow, nous sommes noyés dans un entre-deux indissociable. Lui, qui disait que « le rap était mieux avant », le voilà qui rappe mieux maintenant. Disiz ! C'est fou qu'il est ouf !