Nous avons longtemps attendu ce recommencement d'Ariss. Et davantage dans le sens qui est l'actuel. Loin des inflexions barbouillées de toute hipopisation dont les excédents, noient l'éclat de chant de sa voix. Heureusement ! Heureusement que son équipe et lui, ont appris sur l'artiste et ses aptitudes.
Dans ce nouveau single (uniquement en vente sur notre plateforme), les paroles de l'artiste sont d'une légèreté cajoleuse et flatteuse. Une virtuosité courtisane qui résonne comme un souffle. La voix insuffle quelque chose comme un ruisseau qui coule le long de nos cœurs. Et il suffit d'écouter les premières notes, les premiers vers, pour consentir à l'embrasure de cette musicalité. Avec des accords de guitare qui enveloppent des mots enlaçants. Et mieux, même les langues s'entrelacent, dans un dialogue analogue de passions.
A même la peau, à même les marmonnements, s’enfouit des démangeaisons inéluctables. Avec l’agilité profonde des mots qui cherchent perpétuellement à convaincre (à vaincre aussi qui sait ?). Des mots chantonnés parfois qui encensent, qui louent et s’offrent.
Avec « Je te chanterai », Ariss Deston dit les promesses utopiques : « Moto invisible na nan wé », « a bio avion, na nan wé ». Son imaginaire de sensible. La sinuosité de sa tourmente affectueuse et le murmure des sentiments. Sa vocalise est une éructation chaleureuse d’illusions destinées à, en plus d’enchanter l’aimée, à la maintenir pour soi aussi : « Wli mi, Hin mi, Fili mi, Ma djo mi do. Sè kpo mi… ». Comme par nécessité de protection (ou de possession ?).
Ainsi, avec Ariss Deston, nous convenons qu’aimer doit toujours demeurer un subterfuge aimant et aimable.
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