Autrefois, Régis EZIN (E-ray) n'était que rappeur. Puis, il est devenu, homme de cœur. Notamment, à travers les activités de l'Association « Fâ ». Son message ressemblait à celui des consciencieux qui ont de l'espoir à revendre. Mais bon… désormais ce qu'il vend le plus, c'est son « Kluiklui d'Agonli ». L'artiste est donc passé au statut d'entrepreneur.
Il lui a sans doute fallu le tic de tous les grands initiateurs : celui de constater un besoin et d'ambitionner le combler. Et heureusement, qu'il a eu le tact des grands agisseurs : oser mûrir son idée et entamer son accomplissement.
Résultat : en moins de deux ans (entre 2013 et 2015), il est parvenu à faire d'un produit si commun, une denrée d'exception. Aux feux de signalisation, dans les administrations, dans les places de fêtes, dans les supermarchés, etc., ça marche. Les chiffres ; soit 3.000 sachets produits chaque mois, et 10 à 20 cartons (voire plus) vendus chaque jour, le prouvent. Désormais, la jeune entreprise du rappeur, semble être l'une des plus productives de Cotonou. Et les destinations de consommation de ses snacks (amuse-gueule destiné à être grignoté), s'élargissent : du Bénin au Togo, en passant par la France, les U.S.A, le Congo, la Côte-d'Ivoire… Comme quoi, pour plaire, la saveur d'un Kluiklui n'attend pas le nombre d'années…
