Depuis l'avènement des réseaux sociaux et la prolifération des blogs mode, l'industrie de la haute couture et du prêt-à-porter a, au cours de ces dernières années, sans arrêt puisé son inspiration dans la rue, cherchant à saisir ses codes et ses tendances. Cependant, dans cette quête du beau et du sensationnel, l'Afrique a longtemps été écartée, parce que jusque-là, le continent ne parvenait pas encore à se faire désirer aux autres.
Pourtant, chez nous, fourmille de jeunes designers, tous singulièrement aussi créatifs et visionnaires, l'un différemment de l'autre, avec une volonté d'exposer la mode africaine sur nombre de podiums et/ou des showrooms de créateurs. Alors, il a fallu fouiller, créer, broder, inventer, et surtout initier.
Dans cet élan, afin de se faire mastodonte de l’industrie mondiale de mode dans le futur, Lagos a ses Fashion Week ; Johannesburg, Abidjan, Lomé, Bamako, Dakar, Cotonou, … également. S'exposer pour s'imposer. Offrir pour agripper. Et apparemment, la formule fonctionne. Ces rendez-vous sont ainsi devenus des creusets de mobilisation et de vulgarisation. De grands créateurs y viennent. De grands créateurs en sortent. On découvre. On critique. On apprend. On étend. Et souvent on vend. Vendre au sens pécuniaire, et aussi au sens promotionnel. Et au fil des années, ce sont devenues ces rendez-vous incontournables qui sont devenues les vitrines du continent. Qui suscitent du coup, de l'engouement à travers le monde, attirent tous les regards. Comme les stars de Hollywood. Vous savez tous, qu’ils sont adeptes de ce qui fait effet, de ce qui fait différent, de ce qui devient référence et attire l'affluence. C’est alors qu’ils fouillent aussi. Découvrent. S’étonnent. Sont intéressés. Et enfilent au final.
Et comme ça leur va, et comme c’est update, et que de surcroît, c’est class, ça attire davantage de stars. Telles que : Solange Knowles, Beyoncé, Chris Brown, Rihanna, Nicki Minaj : tous amoureux du style africain. C’est nous, on est fort !
