Bientôt la vidéo sera disponible. L'artiste voudrait en faire le nouveau joyau visuel des fêtes de nouvel an. Avec un travail fin au niveau des images. Mais en attendant, évoquons le son lui-même !
D'abord une campagne sur les réseaux sociaux, pour entretenir le concept, pour sédimenter dans l'esprit des internautes, l'idée même du titre. Puis, l'annonce du single. Et enfin, la parution. Une stratégie astucieuse quand on sait l'attention que cela draine, et l'intérêt que cela suscite. Or voilà, à l'écoute, l'intensité de l'attente, finit par succomber. Une seconde écoute, puis une autre réécoute, ne parviennent pas à débusquer le ressentiment. On en vient à se rendre compte que, « Fumilayo », c'est une bonne orientation thématique, mais… mais… l'artiste en a fait un traitement minimaliste. Les strates de narration restent figées. Nous demeurons dans un même contexte, avec un unique personnage, qui de surcroît, n'incarne qu'une fange restrictive de la couche à laquelle la chanson était censée être destinée. Pour un tel thème pareil ?, quelle idée que de prendre un décor de boîte de nuit, de champagne, de remuements de fesses et de on se quoi d’autres de festifs ? Qu'est-ce que cela peut bien vouloir signifier de symbolique ? Il faut du solennel voyons !
Pour un tel thème ? Une ambiance festive ? D'accord. Mais un contexte de fête ? Aucun rapport ! Et puis, un tel décor ? Pour impacter qui ? Pour signifier quelle combativité ? Pour imprimer quelle force de caractère ? Pour désigner quelle couche de femmes ? Un tel thème devrait penser Majoritaire ! C'est ça la majorité féminine Jupiter ? Cela semble poser du coup un problème de cible.
Ainsi pour nous, « Fumilayo » c'est un titre d'engagement et de libertés, emprisonné par l'artiste lui-même.
