Une œuvre à succès fait souvent objet de convoitise. Mais quand au désir de faire pareil se mêle la pale copie n'est-on pas en droit de traiter le responsable de la forfaiture de voleur et lui réclamer des droits d'auteurs ?
L'actualité qui secoue actuellement les réseaux sociaux est celle liée au plagiat du morceau à succès "Amour Nafouin" de la révélation de l'année dans le show-business béninois Alby. Le post Facebook qui souleva la polémique se dixit comme suit : « Alerte Plagiat du titre "Amour Nanfouin de l'artiste Alby par un artiste Togolais : Un artiste togolais dont nous ignorons pour moment le nom a plagié le titre "Amour Nanfouin" de l'artiste Alby. Plusieurs fans de Alby nous ont appelé pour nous faire part de cela au moment même où l'artiste passait sur l'émission « Couleurs des vacances » de la télévision togolaise (TVT) aux environs de 13 h béninoises… Alors diffusez massivement ce message et aidons à décourager ce pseudo artiste dont il dit sa version à lui s'appeler Amour Lova ».
Oh ! La boulette !!!! Et visiblement l'artiste assume son forfait puis-qu'il choisit publier son tube rassis sur une émission urbaine à une heure de pointe, heure ou la chaîne connait plus de visibilité en terme d'audience. Voici un acte qui confirme combien le travail bien fait peut créer des envies, combien l'industrie musicale béninoise est attractive et suivi des gens de la sous-région et donne encore plus de crédit aux paroles de la chanson « Adjoto Oleee » de Roccah.
Et face à cet état de fait, quelle mesure l'artiste d'origine prendra pour se faire restituer sa paternité artistique ? Retrouver le nom de l'artiste plagiaire ne serait-il pas donc une première piste ? Quelle mesure prendront les bureaux des droits d'auteurs des deux pays pour sanctionner l'artiste plagiaire et l'obliger à s'excuser?
