Dans un clip, medley de différentes tournées, réalisé entre le Togo et le Ghana, Elom 20ce décrie le phénomène persistant du racket au niveau des postes de contrôle frontaliers africains. Malgré les accords décrétant depuis 1979, la libre circulation des biens et des personnes ainsi qu'une citoyenneté commune dans la zone de la CEDEAO, des africains continuent à se livrer à cette infamie.
Honteuse pratique érigée en norme contre laquelle beaucoup de panafricanistes en l'occurrence Kwamé N'krumah se sont longtemps insurgées. L'enregistrement vidéo de l'un de ses discours rassembleurs a servi, dans le clip, d'élément illustratif. Plus récemment le rappeur s'en ai foncièrement offusqué entre les lignes du dernier numéro du Magazine « Asrafozine » pour en avoir été personnellement la proie. « L'époque est néocoloniale » et « comme la fin justifie les moyens, l'incorruptible est mort ».
L'activiste partisan d'une Afrique unie, riche de toutes ses diversités va au-delà des considérations afro pessimistes de cette Afrique à la face ténébreuse, au dos lacéré par les souffrances que lui infligent ses propres fils.
Il présente tout le long du clip un continent solidaire, audacieux, souriant et prospère; riche de sa culture, de ses traditions, de son quotidien fait de partage dans une atmosphère qui inspire le respect.
En collaboration avec le chanteur « King Sun Jah Lk », Elom 20ce vient ainsi essaimer un parfum d’amour dans les cœurs à travers « Afrika iz da prezent » qui signifie en français « L'Afrique c'est le présent ». Un titre extrait de l'album « INDIGO ».
Le clip à la fois coloré, riche en images d'ici et festif, qui invite à un retour aux sources, à l'unité africaine, mérite d'être vu par qui croit qu'on peut faire mieux, sur notre continent vis-à-vis de nous-mêmes.
"Let's back to the pyramide !!!!!!!!"
