Et nous qui pensions qu'avec cette nouvelle sortie "Man ze we do charge", le Azeto gbedé serait parvenu à se changer du sexuel et de l'abrupt de son langage ! Eh bien, on a tout faux !!!
Le nouveau son de l'artiste, enfonce le clou et risque de clouer le bec loin aux accusateurs/détracteurs. Car Vano Baby refuse de se laisser dicter ses règles, ou de tenter de contenter ceux qui voudraient qu'il paraisse moins vulgaire.
Ici il est question d'érotisme prononcé, de promesse de jouissance assurée et bien évidemment de torrides ébats sans fin.
Vous avez dit perversité assumée ? Vano Baby vous sert !
Désormais il ne sera plus jamais anodin que de dire qu'on charge son téléphone. Tant le rappeur fait des allusions directes avec une histoire de jambes en l'air aux terminologies de toute sorte, qu'on ne saurait plus dire quoique ce soit sans réfléchir à deux fois.
N'est-ce pas cela la force d'un artiste ? Recréer le monde et nous obliger à nous y confondre ?
Cela dit, ces paroles de Vano Baby, quoiqu'on puisse les aimer, pose un problème de censure dans les médias comme dans la société béninoise. Croyez-vous que l'artiste sera joué en radio alors même que c'est censé être un canal d'éducation ? Et le clip alors ? En tournera-t-il afin de rendre plus folle sa démarche ? Et dans ce cas, croyez-vous que les télés accepteront diffuser Vano, sans risquer d'être poursuivi par les parents, ou autres membres de la société ?
La réalité qu'on kiffe son audace, n'est-elle pas différente de celle selon laquelle, il aura du mal à la faire propager par les moyens habituels ?
Du coup, continuer dans cette dynamique du sexe, sera-t-elle à long terme contre-productif pour le jeune prodige ?
Nous ne faisons que nous questionner !
