C'est décidément l'un des artistes les plus polyvalents et les plus surprenants de la musique ivoirienne. Non seulement, il va où personne ne l'attend, mais aussi, il sait s'y faire quand il y va (en tout cas, du peu de mieux, qu'il peut).
En cela « Pour Les Potos », représente une belle occasion de démonstration, pour Arafat, car il en profite pour montrer qu'il n'est pas en marge des possibilités actuelles du monde rapolgique. Il y trappe. Bien sûr, le texte n'est pas l'un des plus profonds du milieu, mais il faut reconnaître qu'en termes de performance, Arafat, réussit quelque chose là.
Avec Ariel Sheney à ses côtés, et aussi à l'arrangement, ils parviennent à prouver que le coupé-décalé, peut se servir de tout, et peut se mixer à tout, tant qu'on ose, et qu'on sait s'y prendre.
Potos, vous avez envie de découvrir Arafat, et Ariel Sheney, plus rappeurs que jamais ? Suivez donc « Pour Les Potos » !
