Cinq (05) erreurs à ne pas faire quand on signe un contrat avec un label

On vous a proposé un contrat d'artiste ou de licence ? Félicitation ! Maintenant prenez le temps de bien lire ce contrat avant de le signer.

1. Signer pour le monde entier
Connaissez-vous bien le label qui propose de vous signer ? A-t-il les moyens de vous développer dans le monde et donc de vous demander de lui céder tous les territoires ? Une des raisons évoquées est souvent la suivante : « Oui mais je vais te mettre en vente dans le monde entier sur toutes les plateformes de téléchargement et de Streaming ».
Ça, vous pouvez le faire seul en signant avec XXX par exemple, un contrat de distribution. Pas besoin de céder vos droits, pour être, en vente uniquement. Le travail d'un label est d'assurer votre promotion en priorité.

2. Signer un contrat sans avance financière
Oui, le marché de la musique ne va pas si bien, mais un label qui vous propose un contrat sans aucune avance financière, est suspect. Car, aux premiers retours promos, s'ils ne sont pas si efficaces que cela, ce label se sentira en droit de ne plus rien de plus. Ce qui est quelque part, normal, puisqu'il ne vous a avancé aucun centime, puisqu'il n'a pas le sentiment d'avoir quelque chose à perdre en renonçant. Donc aucune motivation à se battre un peu plus pour vous. Aucune motivation non plus, pour travailler à gagner un minimum grâce à votre potentiel et donc, de devoir récupérer son avance, ou rentabiliser ce que vous savez faire. Il est donc capital, quand vous signez avec un label, de lui demander un minimum, même symbolique (entre 100.000 et 300.000 F CFA). Cela les obligera à vous prendre au sérieux, à se prendre aussi au sérieux.

3. Signer un contrat indéfini
Un contrat, en musique ou peu importe le secteur, indique une date de début et une date de fin de contrat. Pensez à vérifier cette donnée et ne dépassez pas cinq (05) ans pour un single. Tout est dans la négociation et vos relations avec le label. Après la signature, si vous constatez que ce label se donne à fond pour vous, alors vous pouvez être moins regardant sur la durée du contrat, mais pensez toujours à faire indiquer une date de fin, dans le contrat que vous signez. Cela permet de créer un devoir de contrainte pour chacun de vous, et motive à redoubler d’efforts dans les temps, et enfin, empêche les abus divers à votre égard.

4. Donner une option sur votre prochaine production
C'est en général une clause présente dans tous les contrats, mais celle-ci va dans un seul sens. En effet, si le premier titre ou album marche, alors ils ont d'office l'option sur le second single ou album. En revanche, si les résultats ne sont pas là, ils ont 30 jours à partir de l'envoi de votre nouvelle production pour appliquer l'option, ou la décliner.
Négociez cette partie, demandez des garanties, non pas en résultats car personne ne peut prédire cela, mais en moyen mis en place pour vous dire que le label aura tout à faire pour vous défendre, et donc passer à la suite sans remords.

5. Laisser le label tout faire
Vous êtes l'artiste et/ou producteur, mais n'oubliez-pas que votre rôle est tout aussi important que celui du label. Le label ne se subsistera pas au travail que vous devez faire par exemple sur les réseaux sociaux, ce n'est pas à lui de publier votre contenu et interagir avec vos fans, c'est à vous de le faire, alors soyez imaginatif et ne parlez-pas que de votre musique.

Source : http://www.upformusic.com/

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