Parce que de sinistres nuages planaient sur le concert de Héritier Watanabé annoncé pour le samedi 15 juillet, la préfecture de police de Paris a, dans un communiqué de presse rendu public, décidé de l'annulation de l'événement. Ce n'est pas la première fois qu'un tel incident survient dans la carrière d'un artiste congolais. En juin dernier le concert de Fally Ipupa censé tenir à La Cigale avait aussi subi le même sort et ce, pour les mêmes motifs.
À l'origine de la décision préfectorale, une série d'incidents produits près de l'Olympia avec à la clé une voiture brûlé en signe d'avertissement. Les responsables de la mythique salle ont affirmé avoir reçu des mails, des tracts ainsi que des appels téléphoniques promettant « un nouveau Bataclan » en référence à l'attaque qui avait ébranlé le pays. Le fait est que des opposants de la diaspora congolaise reprochent à Héritier d'avoir soutenu le président Kabila lors de ses campagnes électorales de 2006 et 2011.
En raison donc de ces exactions, l'événement où devaient chanter Héritier aux côtés d'autres artistes dont Dibi Dobo n'a pu avoir lieu. Peut-être sera-t-il reporté à un autre jour, qui sait ! Au 21e siècle, lorsque les politiques et le monde musical vont de pair, les artistes en pâtissent. Vivement que les choses changent, non ?
