Jour de fête, jour d'euphorie, la journée du 1er août 2017 a marqué la 57e année d'indépendance du Bénin.
Pendant que les politiques faisaient le bilan de l'autonomie acquit des mains du colonisateur, Djamile Mama Gao aussi lumineux et illuminé que la teinture de ses cheveux, garde la tête sur les épaules et annonce son projet de société dans un horizon lointain (ou proche).
Dans une démarche où s'exhale l'âme même d'un revendicateur, non pas armé de fusil ou d'épée, mais ayant ceint à sa hanche des mots ; mots mirobolants et miroitants d'un avenir mielleux, le slameur garde fière allure et se fait accompagner dans sa course par Frankarmel.
Chacun en a pour son compte dans une vidéo surprise (notifiée sans grande pompe) qui retrace en couleurs vives et harmonieuses les maux puis attentes d'un peuple assoiffé de "changements" et d'une "rupture'' d'avec de vieilles pratiques annihilant la véritable prise d'indépendance.
Et si Djamile Mama Gao passait du statut d'artiste à celui de locataire de la Marina, parviendra-t-il à assouvir toutes ses attentes et les nôtres ?
Présidentiable, il l'est.
Futur Président, faut voir.
