D'abord c'est une réalisation sobre dans des endroits stratégiquement choisis. Ensuite, c'est une forme de combinaison entre reconnaissance et dette envers un être. Enfin, ça parle du Christ.
Quand on y pense, c'est souvent un facteur qui fait tanguer la barque en faveur des non tendancieux de la musique gospel. Sauf qu'ici "Pour Mon Créateur" n'est pas que dans le genre "Jésus m'a donné la vie. Jésus m'a sauvé. Je dois le louer". C'est loin de n'être qu'un simple jeu de vers régulièrement vus et lus.
Il s'agit de transplanter le quotidien de l'homme dans le bol de l'amitié avec l'être divin ; de trouver d'abord, puis de marcher ensuite sur le chemin qu'il aurait ou a conçu pour la race humaine. C'est donc un message sans catégorisation de religion, de race ou même d'ethnie. Les faits sont là et il n'y a qu'à en relever les couvercles pour voir clair. Voir clair, c'est ce à quoi invite donc Remarc.
Mais remarquez quand même le décor au début du second couplet. N'est-ce pas le genre d'endroit idéal pour fusionner avec la nature et son concepteur ? Ça change un peu du standard, ça !
Et puis vous avez vu les lunettes ?
