C'est pour perpétuer la tradition, la nôtre, que Adjidja sort une vidéo dont les images en avant-garde sont flippantes. Il lui a fallu du cran, à lui... et son cadreur pour réaliser ce clip dans une forêt censément être réservée aux cérémonies nocturnes.
Nocturnes. Oui nocturnes, comme les êtres qui peuplent l'invisible. Nocturne et noire comme la peur que nous ressentons chaque fois que, lorsque seul dans la chambre, nous entendons la porte grincer ou que nous croisons un chat noir sur un carrefour. Flippantes images, mais constituant une fibre des discussions sur les réseaux communautaires.
Dans "Adovôyékan", les paroles incantatoires fusent à chaque virage de vers, et tombent sans pour autant vouloir signifier quelque chose pour le non-initié. À priori, on peut se permettre de croire que cette vidéo va directement dans la tangente de celle de "Léwé", surtout lorsque Zinsou y consulta un oracle.
