Kôba en a encore pour "10 ans"

Il y a, pour commencer, le beat qui est chaud tout comme le texte pratiquement violent, car après « [son séjour] en prison, [Kôba] a le seum ». Ensuite, il y a l'horizon fait de lampes et d'un milieu, non sombre, mais rosit.

Pour finir, vient le scénario tout à fait simple, mais "punchant". Il marche. Il s'arrête. S'étire. Jump. Puis reprend sa course... jusqu'au sommet des marches : symbole de sa suprématie ? Il y va dans une attitude de méchant avec un regard froid et humide. Pour preuve, le plan de la caméra à la 35e seconde. Ne vous rappelle-t-il pas le regard de 50 Cent dans ses clips ?

Dans son simplisme vient pourtant une esquisse de "Mayena". Vous vous en rappelez ? Toujours est-il qu'il reste dans son monde de vers pointus et à serre. Par exemple « La politique dans mon pays revient à choisir la mort ou tchitchi » laisse-t-il en début de second couplet. Cela ne vous suggère rien ? Il est venu faire du sale. Ça, « On en reparlera dans 10 ans ».

2017 - 2027, on parlera encore de lui. "10 ans". C'est toute une décennie de carrière que promet Koba.

  • Le plan de Dieu
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