Toutes ces fois où le « Vodoun » (religion africaine) a été systématiquement associé au mal. Toutes ces fois où la culture africaine a été et continue d'être diabolisée. Combien de fois cette part de nos traditions ancestrales n'a-t-elle pas été balayée d'un revers de la main ? En cela "Gbètôh" est un appel à un retour aux sources. Amiral Revers, Tyaf et Jupiter Davibe entendent refonder les mentalités. Éveiller les consciences.
Amiral Revers sort de son univers amouraché précédemment découvert sur "Bout De Moi". De plus, aussi étonnamment que cela puisse paraître, Tyaf replonge dans le bain de la musique rap qu'on lui connaissait naguère et Jupiter Davibe, oh oui, Jupiter y fait du rap en fon-gbé. Un retour aux sources ? Oui, mais pourtant non. Le but n'est que de battre en brèche des idées préconçues sur ce qu'est le "Vodoun". Est-il toujours la cause du mal ?
Un 10 janvier désigné comme étant le jour consacré à la fête Vodoun. Volant dans le même registre, "Gbètôh" s'intéresse à l'homme qui, dans ses faits et geste, se transforme parfois en un "Vodoun". « Vodoun dé mon non hou min nin ! gbêtôh dé djin nan non goudo nan » : le vodoun ne tue pas, c'est toujours un homme qui reste caché derrière ça. Ainsi commença le son.
