Pour Sira Bintsi rien de plus enchanteur que la danse. Cela explique pourquoi elle ne ménage aucun effort pour exécuter ces mouvements alternatifs entre les bras et les jambes. Dans une élégance tracée par les motifs et les décors de ces beaux boubous ou plutôt de ses belles robes taillées - on sait à quel point le Mali est réputé pour ses coutures -, des déhanchées, et des roulements du bassin, elle finit sur un enchaînement des pas de danse liés uniquement au réflexe.
Une exaltation de la coutume à travers ces danses folkloriques ou ses attaches un peu comme nos kpodji-guèguè, puis elle convainc que la richesse cultuelle africaine est si architecturale, si monumentale comme les monuments des carrefours de Bamako. Ayant pour rondache le Wati B, Sira Bintsi chante le "Mali" en gardant au plus près de son cœur sa fierté d'être fille de Soundjata (Soundjiata ?) Keïta.
