D'abord le scénario : une maman abandonne son bébé qui est fortuitement recueilli par une bonne femme. Elle en assure l'éducation et est, des années après, rétribué pour son dur labeur. Évidemment, l'abandon d'enfant étant condamné, c'est un point d'honneur mis sur le respect des règles d'éthiques. Ensuite, il y a l'allusion à la bienfaisance de l'Etre Suprême qui donne de tout cœur. C'est là un évocation de la magnanimité du Créateur. Oui, il donne "Vonou Vonou".
Le nom même de l'artiste indique le socle de sa musique. Daniel, comme celui dont l'histoire relatée dans la Bible a été sauvé de la fosse aux lions, et Djesutin, pour dire que Jésus existe. Daniel Djesutin pour donc conclure que Jésus existe et qu'il convient de le respecter. Beau symbolisme dans le nom, non ?
Puisqu'il faut donc chanter les louanges du Bienfaiteur, il faut le faire avec une haute déférence, sans perdre de vue la teneur. Pour cela Daniel rend son gospel accessible pour tous et proche de tous. Dès l'instant où l'on saisi la trame de son écrit, on est conquis par les séquences imagées, et (in)consciemment on fredonne son refrain. Il en résulte un rapprochement entre l'auditeur ("Vonou Vonou" est comme un discours bien concocté) et Dieu, le Grand Donateur. À cet effet, n'est-il pas écrit « approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous » ?
En attendant la sortie de la vidéo dont la sortie est prévue est pour 20 Janvier prochain, écoutez le single ici.
