"Wamenobévi" ou l'appel à l'amour d'un pauvre

Être sans sous et être pauvre ne veulent absolument pas emporter la même signification. Qu'on ne s'y trompe donc pas, Erythier n'est pas sans sous (argent) ici. Mais n'avoir à ses pieds qu'une sandale délavée et vivre avec sa mère dans un taudis n'empêchent pas de tomber amoureux. Et le "Wamenobévi" (L'enfant de pauvre) est amoureux !

Il faut avoir du cran pour parcourir des rues à pied avec sa petite amie. D'ailleurs quelle lady aimerait marcher sous le soleil ou à la lumière de la lune dans des rues et ruelles ? Il faut encore plus de cran pour la présenter à sa maman dans une habitation bien plus modeste qu'on ne pourrait le penser. Mais l'amour passe et surpasse toute envie de fourberie.

Au fond c'est avec une prise de complaisance qu'on regarde ce clip vidéo de Erythier réalisé par Medusart Productions. Pourrait-on interdire l'amour à un "Wamenobevi" ? C'est déjà comme s'il était recommandé de ne point renier sa place, sa vie, ses origines, et au-delà, son statut social. C'est donc avec des yeux pétillants que l'on découvre Erythier plus amoureux que jamais et aussi paterne que le voudrait le cœur de toute jeune fille. Et cette jeune fille est, elle aussi, amoureuse de lui.

Dans les séries Disney, lorsque la princesse rencontre son prince charmant, quelque soit sa condition sociale, tout finit souvent par "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...". Disons que Erythier et sa compagne vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Enfin, imaginons-le !

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