Est-il possible de passer à côté d’un projet comme "Umbrella Coast" ? La réponse parait assez évidente. Mais pour statuer avant de prendre votre décision, nous vous proposons un aperçu sur chacun des sons composant l’album. Entamons, pour une première partie, notre exploration sur les cinq (05) premiers titres de l’opus. Êtes-vous prêt ? Allons-y !
1 - Umbrella
C’est le titre qui apparaît en première position sur le projet et c’est le premier dont Darrken a réalisé le clip. Il donne son nom à l’album et fait admirer la dextérité née d’un mélange essentiellement entre trompette et fanfare. Il en résulte une bonne envie de vivre une prestation live. C’est dans cette droite ligne que dans le clip vidéo, au second couplet, on assiste à une scène live. Et ce morceau jette justement les bases d’un opus qui se veut être la ‘’Côte des parapluies’’ (Umbrella Coast).
2 - Sunkélé
Changement de décor et de style sur le deuxième titre. C’est une nostalgie complaisante et plaisante tant au niveau des couplets que sur le refrain. Qui pourrait avoir oublié l’époque où le chant en anglais primait dans les écoles et collèges et où la plupart des musiques diffusées sur les chaines télés y avaient rapport ! Comme toujours, cette envie de dépasser le cadre prédéfini et de rappeler une enfance ou encore le cercle familial si chère à l’Afrique.
3 - Eforibalè
Une tendance afro faisant appel à l’usage d’instruments typiquement africain. C’est aussi dans le beat que ce titre a quelque chose d’attrayant. Mieux, Darrken change de stratégie allant jusqu’à faire usage du fon-gbé, du français et du yoruba. Ce qui est jusque-là une première sur l’album. Contrairement à quelques-uns des morceaux du projet, celui-ci invite à la danse et une danse qui peut se faire avec les mouvements de chez nous. Un peu d’Afrique sur la côte des parapluies, ça fait toujours du bien !
4 - Good Enough (feat Sam BHLU)
« Dans ma propre entreprise, je suis devenu stagiaire, le PDG, c’est lui ». Rien que par cette phrase qui tient en haut estime le culte de l’Être Suprême, ‘’Good Enough’’ a pour but de donner un souffle, non, un tonus et une once d’espoir à tous ceux qui plient sous les ronces du désespoir. Pourquoi se laisser enchaîner par les chaines de la solitude lorsque la lumière est au bout du tunnel ?! Et la mélodie elle-même, si froide, si calme, mais si vibrante pénètre l’âme. Il y a bien là, la doigtée ingénieuse dans la conception du son.
5 - Amine
Purement en yoruba du début à la fin. Mais ce n’est plus du chant. Juste du rap et du rap servi sur un instrumental… rap. L’usage de tambour ou de caisse claire laisse apercevoir que le morceau a été élaboré de façon à bien passer sur du live par exemple. Et Darrken s’y est bien préparé. Il n’est absolument pas besoin de comprendre les paroles pour prétendre suivre le rythme du morceau. Il suffit juste de se laisser emporter du début à la fin.
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