Ce qui expliquerait le double sens de "Suicide" de Omofresh ?

L'aptitude d'un artiste à parvenir à jouer sur plusieurs tableaux à la fois lui permet de s'insérer plus facilement et habilement dans le système musical. Et c'est le cas du réalisateur Drahmas Omofresh. On ne s'en souvient peut-être pas, mais il était producteur. Producteur ? Oui !

Il a été le producteur d'un des albums du groupe Secteur Tréma. Ah Secteur Tréma, ce groupe dont la notoriété s'est accrue au fil du temps et qui a connu ses heures de gloire dans la musique béninoise. Dire que Drahmas y a été pour quelque chose ! Ensuite, il a joué sur le tableau de la composition de musique. Eh oui, il a été (est peut-être encore) beatmaker. Mais ce n'est pas tout. Il a travaillé en tant que styliste et est aujourd'hui plus connu pour ses réalisations vidéo sous la structure Horishal Films qu'il a lui-même fondée en 2012. Entre-temps, il faut rappeler qu'il est aussi artiste musicien. Et pour témoignage, il avait sorti en 2015 le clip de "Monmina".

S'il a par la suite disparu pendant longtemps de la scène musicale, il y revient avec un single. "Suicide" n'est pas un morceau qui parle de suicide, car personne n'y est mort. Enfin pour l'instant ! Mais en réalité, il pourrait y avoir de macadam à la longue si cet amour dont Omofresh parle grandit encore plus avec le temps. Mais parle-t-il uniquement d'amour ? En fait, on a l'impression qu'en plus de sentiment (loyaux et purs) pour une femme, il fait aussi une personnification des médicaments (ou drogues). Faire un son en double sens sur chacun des vers, c'est louable.

Avec un parcours musical garni de plusieurs activités dans des domaines divers, il y a là de quoi donner une explication au sens double qu'aurait ce single. Omofresh a appris. De ses expériences, il a retenu des leçons qui l'auraient aidé à corser son écriture. Du coup "Suicide" n'est pas à prendre à la légère puisqu'il dénote de son ingéniosité dans l'écriture.

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