S’il y a une chose qui caractérise le mieux Amir, c’est son égo. Et ce ne sont pas les manières de le prouver qui lui manquent, surtout dans le clip vidéo "C’est déjà fait". Voici trois manières (tantôt discrètes tantôt apparentes) par lesquelles il indique qu’il est le numéro un du rap béninois.
L’appel de Dah Houawé
Dah Houawé qui intervient dans le clip vidéo de "C’est déjà fait" de Amir El Presidente. Quelle en est la signification ? Pour le béninois lambda, Dah Houawé, Dah de l’information, est une figure emblématique. Qui ne reconnaîtrait pas sa voix parmi mille ? Le nombre de béninois qui écoute sa célèbre revue de presse à 10h sur la radio CAPP FM dépasse l’entendement. Ça on le sait. Mais ce qu’on ne sait pas, c’est que son intervention sur "C’est déjà fait" a tout un sens.
La formulation est la même que celle qu'il utilise pour introduire les nouvelles importantes, comme dans sa revue de presse. Dans le clip, le single de Amir se fait introduire par le journaliste le plus célèbre du pays ; ce n’est pas n’importe qui. Comme dit Dah Houawé, « On n’est pas Président pour rien ». C’est une manière pour Amir de se mettre d'entrée au-dessus du lot. Au-dessus de tous les rappeurs du bled. Il est le président quoi !
Le podium où il occupe les trois places
Lors d’une compétition, les trois premières places sont celles des gagnants. Le premier en tête puis les deux autres. Pourtant à la 53ème seconde de la vidéo, Amir se trouve sur un piédestal où il occupe les trois premières places. Que doit-on comprendre ? Il s’auto proclame numéro un. D’accord ! Mais en plus, c’est comme si après lui, il n’y a plus aucun rappeur. Même pas les gars de son crew apparemment.
Les images cachées
Avez-vous prêté attention aux images qui apparaissent très vite dans le clip (1min 57) ? On y voit entre autres Jules César et la Joconde. Pour la petite histoire, Jules César est le plus grand empereur que la civilisation romaine ait connue. La Joconde est, quant à elle, l’œuvre de b>Léonard De Vinci, la plus populaire qui soit dans le monde de l’art.
En ayant recours à ses icônes, que veut montrer Amir ? Sa suprématie, son poste, sa position. Numéro un encore et toujours selon lui. De plus, étant donné que ces deux figures sont à ce jour restées "immortelles", on comprend aisément la comparaison. Amir montre qu’il a une durée indéterminée. Kakasoyimavo! (Pour toujours !) Durée dans le temps et dans l’espace. Ego bien placé, non ?
