Ceux qui l’ont écouté l’ont affirmé : "Pleuvoir les billets", c’est le meilleur single de Borgia depuis qu’il a lancé sa carrière solo, encore que le Collectif SMM n’existe plus. Entre style congolais et rap avec un accent béninois, il fait de son œuvre musicale un single à durée indéterminée. Oui, la tendance passera, mais le fond du morceau, lui, restera.
Rien n’est aussi beau que d’entendre Borgia parler de billets. Souvenons-nous, lors d’un de ces clashs, il avait mis l’accent sur les biens matériels que détient son vis-à-vis. Vous vous en rappelez ?
Ce serait donc une sorte de relance, de mise en confiance, d’exploration de ses désirs et de présentation de ses souhaits que Borgia fait dans "Pleuvoir les billets". C’est aussi pour cela que le morceau mérite d’être écouté.
Et pour finir, il y a ces comparaisons qu’il fait entre le riche et le pauvre, comparaison que nous connaissons tous. Par exemple, alors que le premier, même bête, est bien vu par la société et se fait entendre lors des réunions familiales, le second, lui, quoique sage, est considéré comme invisible. N’avez-vous jamais connu une situation pareille ?
"Pleuvoir les billets" n’est pas une œuvre musicale passagère. Elle est faite pour durer dans le temps, aussi longtemps que le fossé entre riche et pauvre subsistera.
