Il fallait que Cdrik Koodjo dévoile un clip pour "Vilê". Ce single se présente comme une chanson-thème, un morceau qui pourrait traverser les âges et enseigner les générations à venir. Elle est pleine d'enseignements, de sens, de leçons, et adopte une éthique artistique aboutie. Dommage qu'elle manque de promo à l'heure de rédaction de cet article.
Pourquoi on aime "Vilê" ?
Si une image vaut mille mots, les séquences de "Vilê" valent des centaines de mots ! Tout semble si réaliste dans le clip… Pas de danseurs/danseuses, pas de chorégraphie loufoque, pas d’effets spéciaux comme on y a eu droit dans ‘’Alo do ta’’ ! Non, rien de tout cela. En lieu et place, Cdrik Koodjo offre une réalisation strictement basée sur le quotidien. En plus, il s’alloue les services de plusieurs figurants dont un retient particulièrement l’attention : Darios Tossou. Au final, pour ainsi dire, le réalisme de "Vilê constitue une raison de l’aimer.
Mais il aurait pu…
On l'a dit, l'originalité de "Vilê" se présente comme un avantage pour Cdrik Koodjo. Toutefois, il nous semble qu'il y manque un peu plus de saveur et d'inspiration. On vous explique. "Vilê", ça parle de quoi ? Des enfants, non ? Donc, logiquement on s'attend à voir des scènes d'enfants dans le clip, pas seulement deux ou trois, mais plusieurs. En principe, il devrait y avoir plus d’enfants que d'adultes.
Par ailleurs, le terme « enfant » ne s’applique pas uniquement aux personnes de 2, 5, ou 7 ans. Il va bien au-delà. Il aurait donc été judicieux de voir apparaître par moment dans "Vilê" des enfants de plus de 8 ans. Bien sûr, il ne s’agit que de quelques détails qui auraient valu le coup. La symbiose entre les images et l’audio aurait été parfait pour un ce clip de Cdrik Koodjo.
