C’est dans l’orientation qu’elle donne au récit que ce clip de Atchêvi retient l’attention. Quoi que la situation qu’elle évoque soit commune – on sait comment les femmes réagissent lorsqu’elles sont cocufiées – elle sort des sentiers tracés et propose une recette miracle. Pas de jalousie. En fait, si, un peu quand même.
Dans le scénario, Atchêvi se prête au jeu de la femme cocufiée, mais qui ne s’abandonne pas pour autant au triste sort. Elle décide plutôt de prendre le devant de la scène. D’intervenir. De se mettre en action. De sauver son foyer, ou du moins ce qu’il en reste. Et c’est peut-être cette démarche qui, mise en œuvre dans toute sa plénitude, vaut la sauvegarde du mariage.
Quand on y prête attention, on sent une certaine maturité dans le développement de la thématique. C’est mon mari, je ne peux l’abandonner, clame Atchêvi. En cela, elle propose une solution nouvelle au goumin de mari. Plutôt que de confier son sort au destin dans une sorte d’abandon de soi, il convient de se battre, de conserver son dû, quitte à remuer ciel et terre. Plus encore, il faut répéter inlassablement à son époux : « Ne me fais pas ça ».
