Finalement, le feuilleton "Djika" de Kollins et Fanicko connaît un nouveau rebondissement avec deux acteurs majeurs qui entrent en scène. D’un côté, un label, Boss Inc Label, qui revendique la paternité de la prod utilisée pour le morceau. Et de l’autre côté, on a un beatmaker qui présente des excuses sans pour autant expliquer ce qu’il s’est passé : Credo.
La vidéo supprimée
À l’annonce de la sortie d’une collaboration entre Kollins x Fanicko, tout se passait bien. La toile s’était réveillée et les commentaires allaient bon train, les partages aussi. Seulement, le jour où devait sortir le clip vidéo, Kollins diffuse un message et s’excuse auprès du public. Il explique que pour une question de droit d’auteur, la sortie est reportée ultérieurement.
Quelques jours plus tard, bonne nouvelle : "Djika" sort sur YouTube. Mais des heures après l’annonce, le Boss Inc Label laisse entendre que la prod utilisée est une copie conforme de "Mougoupan", un titre sorti en 2018, soit 2 ans avant "Djika". De fil en aiguille, l’affaire prend de l’ampleur et le feuilleton prend une nouvelle teinte jour après jour.
Finalement, un tour sur YouTube, on se rend compte que le clip vidéo de "Djika", mis en ligne sur la chaîne Blue Diamond, le label de Fanicko, et non de Kollins, a été supprimée. Elle n’existe plus. YouTube explique qu’elle a été supprimée en raison d’une demande de Boss Inc Label. "Djika" serait une copie trait pour trait de "Mougoupan". En gros, Kollins et Fanicko auraient fait dans du plagiat. Et le responsable selon Boss Inc Label, c’est Credo.
« J’ai ma part de responsabilité dans l’histoire »
Pour Boss Inc Label, le responsable de cette situation est tout trouvé ; ce n’est ni la faute à Fanicko ni celle de Blue Diamond ni la faute de Kollins. Le label estime et crie à voix haute que le beatmaker sollicité sur le projet constitue le pilier du plagiat qui s’est produit.
À Credo de répondre dans une vidéo : « J’ai ma part de responsabilité dans cette affaire. Je ne fais pas cette vidéo pour m’expliquer. Fanicko et Arnaud sont 2 personnes proches que je respecte beaucoup. Je m’excuse auprès de [l’un et de l’autre] parce que ce n’est pas exprès que cela a été fait. C’est un malentendu ».
Puis il conclut : « Je demande que chaque partie recherche la formule pour qu’on trouve une solution moins sanglante que ce qui se passe actuellement » Alors, qui a fait quoi ? Que s’est-il passé ? On en saura peut-être pas plus, mais une chose est sure et certaine, malgré sa suppression, "Djika" continue d’être viral.
Et le #DjikaChallenge continue
On est d’accord que le clip vidéo de "Djika" n’existe plus, en tout cas plus sur le compte YouTube de Blue Diamond où elle avait été publiée. On la retrouve plutôt sur des pages parallèles ; des versions mises en ligne de façon « clandestine »
Cependant, sur le réseau social au logo bleu, #Djika continue de battre son plein. Pas un jour ne passe sans que Fanicko poste sur sa page des vidéos de la dance de #Djika. Des dizaines de vidéos déjà postées avec des milliers de vues à la clé. À quoi doit-on cet intérêt ? Sans doute à la popularité des deux artistes sur le morceau, à la simplicité de la #Djikadance et à l’insertion du clip dans les grilles de programmes des chaînes télé. Reste à savoir si elles en continueront la diffusion après cette histoire de plagiat.
À qui appartient le morceau ?
Oui, à qui appartient le morceau : à Kollins ou à Fanicko ? Selon la cover, c’est une œuvre de Kollins. On y lit Kollins ft Fanicko. Pourtant, sur YouTube, avant sa suppression, le clip était mis en ligne sur le compte de Blue Diamond.
Or, les clips de Kollins sortent sur le compte de Bomb Factory Studio. Exemple : "Together" (2014), "Crazy People" ft Toofan (2015), "Ma préférée" ft Chidinma (2016), "Aminata" (2017), et "Bolingo" (2018). Pourquoi opérer un changement de la recette sur la collaboration avec Fanicko ?
Qu’importe la réponse, actuellement, ça caille entre Blue Diamond, Credo et Boss Inc Label. Ce feuilleton est peut-être loin de connaître son épilogue de sitôt…
