C'est une histoire d'amour, de passion, mais aussi d'un peu de violence. Une violence construite pour faire comprendre son ressenti à l'être aimé. Lui faire vivre et savoir à quel point on est prêt à tout pour le convaincre de ses sentiments, parfois même sans qu'il ne s'en rende compte. Et c'est là toute la beauté du scénario tracé dans le clip "Baby Boy" de Faty
Il est surprenant de remarquer la remarquable transformation de Faty. Entre l'auteur de "Mpenzi" et celle qui est à l'origine de "Baby Boy", un écart se creuse. Cette volonté de sortir de sa zone de confort, de prendre des risques, n'est pas que musicale. En fait, elle touche également la personnalité même de Faty. De la douce et tendre lady amoureuse, qui chérissait avec sensibilité, elle devient une titulaire prête à tout pour affirmer son territoire, son autorité et défendre son dû. Son but ? Garder son homme.
Et cet homme, parlons-en. Dans le scénario tel qu'écrit, on retrouve un Darios Tossou pris entre deux feux. Entre son métier de shooter, qui lui ouvre une fenêtre sur le cœur des dames passionnées par son art, et son amour pour Faty, il peine à trouver le bon équilibre. Bien sûr, il ne s'agit que d'une simple représentation dans laquelle Faty et Darios Tossou se prêtent avec excellence au jeu de l'amour.
Mais entre-nous, cela ne se limite-t-il vraiment qu’à un simple scénario ?
