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« Plus rien ne va dans le pays, l'héritage a nous laisser par nos ancêtres est dilapidé par une frange de la population qui se fiche de totalement de notre avenir. Le K.O s'installe, nos sœurs se prostituent pour joindre les deux bouts, nos mamans n'arrivent plus à manger à leur faim, l'avenir est sombre c'est notre devoir de dire NON à ce qui se passe. Moi en tant qu'artiste, ce morceau est ma contribution a un éveil citoyen. "Je soutiens" est ce slogan hypocrite auquel nous avons été habitué ces dernières années...»
Tels étaient les mots de Mutant lorsque notre équipe lui demandait de parler de son prochain single "Je soutiens". En effet depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, il a publié l'affiche annonçant son prochain single. On pouvait y remarquer l'artiste soit en soutien gorge, soit en tenant dans la main. Beaucoup pronostiquaient déjà pour "le sexe" où "l'amour" comme le thème de cette chanson. Ni l'un ni l'autre, il s'agit tout simplement d'un morceau qui décrit la situation socio-politique du pays.
Jusque là nous avons eu droit à de l’égotrip et des faits de société, mais avec "je soutiens", celui qui se fait désormais appeler kokpémédji nous transporte dans un registre ou les rappeurs ne s'aventurent pas, du moins avec tes propos aussi, acerbes et directs: une pluie de punchlines sur les acteurs de la vie politique béninoise. Après Cyanogène la semaine dernière, ce sera au tour de Kokpémédji le 25 novembre prochain de nous montrer que le rap engagé n'est pas mort.