Quand Hérad meurt par amour ! (Ananoutché)


D'abord, Yanic "Nick" Tchaou, et son doigté musical, ensuite Stéphanie Kouakou, et son professionnalisme scénique et surtout, Dhramas Omofresh "Orishal Films", et sa réalisation raffinée.

On l'oublie souvent, mais la réussite d'un artiste, ne dépend pas seulement de la qualité de sa voix, de la teneur de son talent, de son style, ou du commercial de ses sons, mais surtout de la qualité de ses clips. Parce que pour être exportable, il faut être capable d'être vu ; et à la bien. C'est en cela, que nous pouvons dire que Hérad monte les marches. Il gravit non seulement l'échelon d’une orchestration zouk singulière, mais aussi celui du feeling visuel. Regardez la vidéo de "ANANOUTCHE" et laissez vous surprendre par le contraste atypique entre les paroles et les images. Faîtes même l’expérience de suivre cette vidéo sans le son ; et vous verrez défiler logiquement, expertement, adroitement une tragédie continuellement émouvante.

Avec non seulement un décor colorié, choisit selon la gravité de ce que chante l’artiste mais il y a surtout le choix des angles. L'amour en 242 secondes d'incidences, c'est le tremblant baptême que l'on pourrait faire de ce zouk, qui nous rappelle un Roméo et Juliette douloureux. "ANANOUTCHE", c’est un déroulement croquant du scénario, et un jeu d’acteurs subtil. Combien de gens se retrouvent dans l’impasse d’un amour incompris ? Combien d’artistes parviennent à faire relater un tel amour impossible, tout en restant délicat ? "ANANOUTCHE", Ça change totalement de tout ce que nous zoukions visuellement avant.

Héyi ! Vous avez vu les lunettes ?


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