She's The One : Clip à double tranchant


Quand papa n'est plus, qui est ? Quand Jupiter à mal à la paternité, son clip commence avec un embrun de remords, d'hommage, de souvenirs, comme s'il se servait de l'occasion pour purger son plein de ressentiments inexprimés ou étouffés. Et quand papa n'est plus là, qui est Jupi ?

Nous partageons avec Jupiter la perception narrative qui traverse cette vidéo "She's the one". On y apprend le sens de l'attache, du parcours, de la combativité, de la consolation, et de la présence. Présence d'une femme, présence des femmes de (sa ?) ou de nos vies. Le réalisateur joue constamment avec l'histoire qu'il pétrie à la manière d'un matériau malléable continuellement. Tant le signifiant visuel que phonique sont, pour lui, sources de panache, de jongleries. Pendant qu'on aurait pu se contenter d'attribuer les paroles de Jupiter à une amoureuse qu'on aime, la mère s'y implique, et lorsqu'on est prêt à constater qu'il s'agirait d'un hommage à la maternité dans sa ténacité et ses patiences affectives, la femme aimée reprend le dessus, et au final, la famille aussi s'y rattache. C'est donc vrai que nous partageons avec Jupiter l'incendie qui brille dans ses yeux le long de ce clip. Un bel incendie qui le fait sourire en coin, et lui permet de chanter pour nous, ces femmes « plus tendre que le cœur du déluge », femme coquillage, « femme-monde ». À travers elles, c'est l'immense désir d'amour qu'attisent leurs assiduités qu'on sent monter en nous. Et c'est justement en cela que ce clip, nous rappelle que chaque femme « est une île, l’île est un volcan et le volcan le monde. »

La vidéo ci-dessous :



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