Nouvel artiste de l'écurie Self-Made Men, Ramzy Werason tente de se faire une place dans le milieu urbain béninois. Conscient des enjeux musicaux de l'époque, il a opté pour la tendance festive et la
gaieté des pas de danses. Qui est-il ? Comment se pense-t-il lui-même ? Et que fût son chemin jusque-là ?
Découvrez l'artiste !
VolunCorp : Comment-es-tu venu à la musique ?
Ramzy : Je suis venu à la musique par passion car c'est que j'aime le plus faire et je ne suis épanoui qu'en tant qu'artiste.
VolunCorp : Pourquoi le choix de Self-Made Men pour mener ta carrière ?
Ramzy : J'ai choisi Self-Made Men parce que j'ai été séduit par leur façon de bosser, qui est vraiment hyper professionnel, ce qui d'ailleurs est très rare sous notre ciel africain. Je remercie
d'ailleurs mon manager Morgan Houetinou qui a fait en sorte que ça soit effectif. Je remercie aussi mon producteur Mister Blaaz, de croire en moi et de me donner la chance de réaliser mon rêve.
VolunCorp : Entre ton pseudo Werason proche de la culture congolaise et ton style de musique proche des tendances actuelles, il y a quelque part un décalage. C'était intentionnel ? Et pourquoi donc ?
Ramzy : Werason m'a été donné par un ami congolais (Erickson le Zulu) avec qui je bossais à l'époque. A la base ce n'était que pour me chambrer mais à la longue, c'est resté. Ça n'est pas intentionnel, mais ce simple pseudo m'a semblé suffisamment parlant.
VolunCorp : Comment travailles-tu ta voix ?
Ramzy : Je bois rarement, je me repose beaucoup et je fais énormément de vocalise.
VolunCorp : Quels sont les artistes qui t'influencent ?
Ramzy : Je n'ai pas vraiment d'influence précise parce qu'à la base, je suis Dj et j'écoute de tout afin de m'en inspirer. Mais, faut dire que j'écoute beaucoup de musique américaine.
VolunCorp : Comment définirais-tu ton univers musical ?
Ramzy : Je dirai que mon univers musical est un mélange de musique ivoirienne et de musiques du monde.
VolunCorp : Saurais-tu te projeter dans 10 ans ? Où t'imagines-tu ?
Ramzy : J'ai certes des projets mais je préfère vivre l'instant présent et ne pas dévoiler ce qui viendra dans dix ans (rires).
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