Elle fait partie des rappeuses les plus en vue dans la musique urbaine au Togo. À son actif, plusieurs singles et vidéos avec des milliers de vues. Surnommée La Madré, Flash Marley, en dépit de sa jeune apparence, s'impose comme un poids lourd ! Et on ne parle pas que de ses atouts physiques. À ce propos, parce qu'elle aguiche les regards, elle a fait face à un dilemme des plus importants. Un dilemme auquel on est tous confronté un jour ou l'autre. Enfin, presque tous !
Volun Corp : L'histoire que tu relates dans "Chik chek choc", l'as-tu vraiment vécu ?
Flash Marley : Oui, c'est une histoire réelle et vécue. J'y suis un peu comme la voix des sans-voix, la porte-parole des femmes pour ainsi dire. Je l'ai composé pour encourager les femmes à être moins timides et à faire face à leur volonté. C'est un moyen pour moi de leur faire savoir qu'elles ne sont pas les seules à croire à la théorie des 3C (Chik - Chek - Choc).
Volun Corp : Admettons que Mic Flammez soit le mec chic, Nasty Nesta le chek et Kanaa le choc. Qui choisirais-tu ?
Flash Marley : Pour dire vrai, mon kiff, c'est Booba. Je le ressens même à travers les trois (03) artistes cités. Ils ont un peu de sa carrure, son style musical, etc. Mais pourquoi vouloir la terre quand on peut avoir l'univers tout entier ? (rire). Je maintiens donc mon choix sur Booba. Mais entre parenthèses, Vano Baby aussi ne serait pas mal, hein ? Alolékéo ? (rire).
Volun Corp : Vano ? C'est noté. On voudrait bien te demander pourquoi lui, mais passons. Es-tu en couple ? Fiancée ou mariée ?
Flash Marley : Je suis partisane de la cause des 3C. Seulement, je n'en ai trouvé qu'un. Donc, oui, j'ai un partenaire. Mais je recherche la formule du 3 en 1 (chik – chec - choc, rire). Pour tout dire, j'ai la tête sur les épaules et le cœur dans son grillage. Mais ça, c'est mon cas. Sinon que le plus important, c'est de savoir ce que l'on veut et de travailler pour l'avoir. La foi et la détermination restent donc inébranlables.
Volun Corp : En parlant de travailler, certains estiment que tu disparaîtras encore un moment pour ne réapparaître qu'à ta prochaine sortie musicale. C'est ce que tu comptes faire ?
Flash Marley : Récemment, j'ai fait une pause musicale de près d'un an. C'était pour me ressourcer, me réorganiser et rejoindre ma nouvelle structure (Maura Music, ndlr). Alors, oui, il y a eu un silence. Cependant, depuis la mi-année, on a enchaîné les sorties et mes comptes sur les réseaux sociaux sont devenus plus actifs. Mes performances et prestations aussi d'ailleurs. Ce n'est pas prêt de s'arrêter, inch'Allah ! Des surprises arrivent ... entre autres, mon premier album.
Volun Corp : Excellent ! En attendant, comment vis-tu ta carrière artistique ? Autrement dit, est-ce facile d'être une femme dans la musique urbaine ?
Flash Marley : Ce n'est pas du tout facile. Bien au contraire. Lorsque tu es une femme qui se prête au rap, il y a généralement deux catégories de soutien. Ceux qui soutiennent vraiment, voient en toi un modèle. Et ceux qui souhaitent que tu échoues. Ceux-là sont les plus dangereux, car ils mettent fin à la carrière des artistes.
Volun Corp : Pour éviter que cela se produise, qu'est-ce que tu préconiserais ?
Flash Marley : Je pense qu'il est temps qu'on soutienne vraiment le rap féminin. Que chacun donne de la force à l'artiste en qui il s'identifie, et ce, quel que soit son style. Il n'y a que comme ça que le game évoluera. J'en profite pour faire un big up à tous ceux qui me soutiennent, et qui encouragent toutes les femmes dans la musique. Vous êtes unique !
Volun Corp : Finissons cet entretien par une liste. Une liste de cinq (05) artistes avec lesquels tu aimerais collaborer.
Flash Marley : Angélique Kidjo, Vano Baby, Pikaluz, Jovi et Burna Boy. Je ne vais citer que ceux-là pour le moment. Je profite de l'occasion pour passer le bonjour aux rappeuses Inna Money, Andy S et Vicky. Elles sont toutes des rappeuses dont je kiffe les vibes. J'espère les avoir un jour sur un projet. Inch'Allah !
Interview
Flash Marley : « Mon kiff, c'est Booba, mais Vano aussi ne serait pas mal »
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