Lecteurs et lectrices fidèles de Music Urbaine Mag, comme convenu nous recevons dans la rubrique Découverte Underground Artiste l'ex-chanteur "Soyoyo", le cadreur, le réalisateur, actuel chanteur Hip-hop/R&B 100Mak. L'artiste s'est exprimé sur sa musique, ses projets ses attentes etc.
MUMag : Salut 100Mak, on dit quoi ?
100Mak : Salut Music Urbaine Mag, ça va tranquille.
MUMag : 100Mak présente toi.
100Mak : A l'état civil c'est Marc QUENUM aka 100Mak. Je suis rappeur, chanteur, cadreur, réalisateur à Nine One.
MUMag : Pourquoi 100Mak ?
100Mak : 100Mak : Disons que je suis polyvalent. Sans vouloir me venter je fais presque tout dans l’art. Issu d’une famille artistique, je suis guitariste, je fais les tableaux, je fais de la sculpture comme mon grand frère Robinson Sipa, je suis également chanteur, danseur cadreur, réalisateur. On fait presque tout dans ma famille que ce soit fille comme garçon. Mes grands frères Sipa et Eddy Lobo (paix à son âme) de même que mes sœurs ont fait des représentations artistiques, de la comédie musical, des représentations de cirque avec notre défunt père Georges QUENUM aka la Panthère Noire et que l’on aime appeler les vieux aventurier. Disons que c’est dans les gènes de ce dernier il nous en avons pleinement hérité donc je ne peux me coller une étiquette ou une marque et dire oui c’est ceci je fais, c’est dans telle ou telle chose que j’ai plus d’expérience… non je fais presque tout côté artistique bien sûr et je sais surprendre où on s’y attend le moins donc c’est de tout ça qu’est venu mon blaze 100Mak
MUMag : Tu as parlé tout à l’heure de ton grand frère Robinson Sipa, la légende du "Soyoyo" et justement, on te connaissait en tant que chanteur "Soyoyo" tout comme la légende et comme ta grande sœur Bb Joyce. Dit-nous pourquoi avoir laissé tomber ce genre musical pour épouser le Hip-hop/R&B ?
100Mak : Comme tu l’as dit, je faisais du "Soyoyo" comme mon frère et ma grande sœur Bb Joyce. J’avais même formé un groupe avec un cousin à moi et nous avions sorti deux (02) albums mais au fil du temps je me suis rendu compte que je ne me sentais pas trop à l’aise dans le "Soyoyo". Certes c’est un truc familial mais comme le dit un adage « minton minton wè sêh non namin » pour faire plus simple en français cela veut dire : à chaque personne correspond un talent bien déterminé. En plus j’ai toujours eu un penchant pour la musique Hip-hop en générale mais surtout pour le R&B donc je me suis lancé dedans et puis voilà ce que ça a donné aujourd’hui.
MUMag : L’année passée, tu avais sorti un son titré Babadjeh en téléchargement libre sur VolunCorp. Mais tu as attendu environ un (01) an avant de lancer la vidéo. Pourquoi ?
100Mak : (Rire) bah tu sais en tant que réalisateur, je me devais de sortir une vidéo irréprochable et comme tu le sais, on ne fait rien de bon dans la précipitation. Du coup j’ai pris mon temps pour me préparer surtout financièrement pour le tournage car malgré que je tourne et réalise mes clips moi-même, j’ai dû investir dans cette vidéo. J’ai dépensé 500.000 FCFA pour tout le travaille parce que je sais ce que je voulais comme vidéo. Il ne faut quand même pas qu’on dise demain ah oui 100Mak a fait une vidéo toute pourrit pour l’un de ses sons alors qu’il est lui-même réalisateur blablabla. Dans ce milieu qu’est la musique il faut bien faire les choses sinon cela te poursuivra durant toute ta carrière donc voilà un peu pourquoi la vidéo est venue en retard mais quand fait le poids.
MUMag : Dans ta présentation, tu as dit que tu es cadreur, réalisateur à Nine One mais sur la vidéo "Babadjeh" on a remarqué une signature autre que Nine One. Je veux parler de Net Royal. Pourquoi ta maison de production vidéo n’a pas réalisée ce clip pour toi ?
100Mak : C’est vrai tu as raison j’ai bien dis dans ma présentation que je suis à Nine One. En effet la structure Net Royal qui a signé ma nouvelle vidéo et celle d’autres artistes d’ailleurs est une structure qui m’appartient aussi. Je t’explique un peu le concept. On a décidé de créer une nouvelle structure de réalisation vidéo exclusivement pour nos artistes chanteur que ce soit Hip-hop/R&B ou un autre genre musical et cela ne veut pas dire que Nine One n’existe plus. Elle existe toujours et plus fort que jamais. Tout comme nous avons assigné à l’autre la réalisation des vidéos d’artistes chanteurs, Nine One se chargera à son tour de réaliser les vidéo Hip-hop/Rap. 100Mak n’a pas tourné "Babadjeh" ailleurs, c’est fait maison car comme on le dit « on n’est jamais mieux servi que par soi-même »
MUMag : En 2013, tu as été nominé parmi Meilleur single R&B/Groove avec ton son Gbafidé (en téléchargement sur VolunCorp) aux Urban Music Awards (UMA). Dit espère tu encore une nomination cette année ?
100Mak : (Rire) Évidemment que j’espère encore être nominé cette année et ceci dans deux (02) catégories minimum non seulement j’espère être nominé mais j’espère deux (02) trophées
MUMag : A part "Babadjeh" et "Gbafidé", as-tu d’autres sons ?
100Mak : Bah oui j’ai d’autres sons qui tourne sur des téléphones et autres. Eux je ne les ai pas lancés officiellement mais à part ces deux que tu viens de citer, il y a mon premier single qui est sorti en audio et en vidéo. Il s’agit de Tu es ma life aussi en téléchargement sur VolunCorp. C'est un son love que j’ai fait pour que les gars et les meufs se mettent bien et tout
MUMag : As-tu un projet d’album, de mixtape ou autres ?
100Mak : Comme je l’ai dit il faut prendre le temps pour faire les choses comme cela tu assures tes arrières dans le monde musical. Je n’ai pas un projet d’album pour le moment ni un projet de mixtape cependant, il y a la vidéo de mon son qui tourne bien actuellement qui sort d’ici deux (02) mois. Je veux parler de "Gbafidé" que les gens ont bien kiffé.
MUMag : Quelles sont tes attentes ?
100Mak : Comme tout autre artiste, mon rêve est de me faire signer par un bon producteur et un bon manager. J’entends par bon producteur, quelqu’un capable de me sortir, de faire ma promotion. Déjà que moi-même je réalise mes vidéo je veux quelqu’un qui pourra m’assurer la communication à fond. Certes il y a des gens qui m’ont proposé des contrats mais le contenu ne m’arrangeait pas du tout. Si moi-même je peux sortir 500.000 FCFA pour une vidéo, je ne peux pas accepter quelqu’un qui ne peux le faire il me faudrait quelqu’un capable du double. Je ne sais pas si tu vois de quoi je parle. Ceci étant je ne dis pas que je ferai toujours des vidéos de 700.000 FCFA ou de 1.000.000 FCFA non tout ceci pour dire que je voudrais bien avoir un producteur capable s’occuper de ma carrière. Le manager lui se chargera de me lancer au top comme je le veux. Me trouver de grandes scènes et autres. Aussi je voudrais ajouter que entre nous jeunes artistes Hip-hop on doit éviter de se faire des coups-bas. On ne construit rien je dis bien on ne construit rien en se faisant la guerre ou autres. De toute façon moi je continu mon travaille et plaise à Dieu d’ici quelques années les gens vont suivre le style.
MUMag : Mot de fin.
100Mak : Déjà je remercie Music Urbaine Mag pour l’interview et pour le travail qu’il fait du côté des artistes underground, je remercie aussi ceux qui me soutiennent de près ou de loin. Je reçois vos messages de soutien d’encouragement et tout et sachez que cela me va droit au cœur. Préparez-vous car 100Mak n’a pas fini de vous surprendre
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