Il appartient à cette nouvelle génération des rappeurs ivoiriens, prêt à tout pour bouleverser l'habitude stricto-faroteuse de son pays. Et pour ça, toutes les démarches, toutes les opportunités conviennent. Tant qu'il y a du flow à kicker…
VolunCorp : Et si tu nous parlais de la « CarterMondayz » ?
Christ Carter : Les #CarterMondayz, c'est un projet qui relate en images chaque lundi depuis le 13 avril toutes mes prestations, mes sessions radios, mes backstages etc... sur la tournée de mon single #EtP8KoiRemix en attendant le clip officiel dudit morceau. Projet dans lequel, on invite tous ceux qui nous suivent à revivre les meilleurs moments de la tournée du single.
VolunCorp : Des retombées par rapport à ta visibilité ? Sur quels détails cette initiative te satisfait-elle ?
Christ Carter : Les retombés sont énormes, dans le sens où nous sommes sollicités sur, nombre de scènes et projets à venir, dans le pays comme à l'international...Les bonnes choses prennent forme en tout cas, par la grâce de Dieu…
VolunCorp : Et à propos de bonne chose, être en première partie du concert de Kaaris, comment cela résonne pour toi ? Comme un compliment ? Ou comme une consécration de ton talent ?
Christ Carter : Faire déjà la 1ere partie de Kaaris est un honneur pour moi. C'est le 1er concert du Monsieur sur sa terre natale et le fait d’être booké à cet événement résonne comme la consécration d'un talent mais surtout la reconnaissance d'un travail acharné avec toute la Team G5 Records, que je félicite pour la détermination et le sens du boulot bien fait.
VolunCorp : Là, je vais te titiller un peu. Rasta or Rap ? As-tu l’impression que ton look est un atout ou une entrave ?
Christ Carter : (Rires. #NKK) Je fais du Rap mais je porte des dreadlocks. J'avoue que ça fait un peu Rasta mais bien au-delà, je représente au travers de ces cheveux, nos racines, notre force mais surtout toute la culture et l'image de l'Africain Émergent... De l'Africain différent! En plus, les gens sont Fans (Rires. #NKK). Et sur scène, tu as de quoi faire bouger pour mieux inciter le public à te suivre.
VolunCorp : Comment appréhendes-tu ton avenir de rappeur, dans une Cote d’Ivoire pas encore suffisamment défait du coupé-décalé ?
Christ Carter : Les choses au niveau du Hip Hop Ivoirien sont entrain de prendre forme. La scène urbaine se réveille et commence à entreprendre. Même les artistes coupé-décalé s'habillent comme nous (Rires. #NKK). Après, je me dis que le Rap a sa place ou commence à intégrer une phase non négligeable d'expansion dans ce pays, vu cet élan et ce nouveau souffle qui plane sur cette discipline... A présent, il nous faut encore travailler, mais je suis prêt en ce qui me concerne, à porter le drapeau de mon pays plus haut et me donner à fond pour la suite! Le futur nous en dira plus...
